"Tout est arrivé à cause de cette satanée histoire... A l'aube, j'ai dû quitter une fois pour toute l'enfance, sur mon chemin de Compostelle à moi... A l'heure qu'il est, je n'en suis toujours pas revenu... Faut dire qu'entre temps on m'a piqué mon vélo... Ce qui fait que je suis encore loin d'être arrivé, car comme le dit la sentence : "Celui qui, en partant de zéro, n'est arrivé à rien, n'a de merci à dire à personne !"
"Mais est-ce bien raisonnable de raconter tout ça à des oreilles indigènes ?"Pépito Matéo décide de nous raconter une histoire vraie, la première aventure de sa vie d'adulte, où toute ressemblance avec des personnes existantes est pure vraisemblance... (sauf pour le passage avec le dragon).
Pépito Matéo pédale dans un récit déjanté, une quête quasi-autobiographique, une histoire poético-burlesque. Comme s'il nous permettait de libérer nos rêves inexprimés, nos envies d'enfant, enfermé dans notre chambre, à jouer avec des amis imaginaires et à se raconter des histoires rocambolesques en y croyant fermement. "On dirait qu'on est sur un vélo, mais volant, et puis on vivrait dans un monde sans mamans ! Et moi, j'aurais un poney !" Et puis tout serait possible, parce que chacun veut y croire, accroché aux lèvres de Pépito. Qui pédale en danseuse mais conduit les mots avec précision.
Il faut battre son père tant qu'il est encore chaud.
Avec proximité et interaction, il s'adapte à son public, grands enfants que nous sommes, et arrive à sonder ce qui nous fait frémir. Et rire.
Il sait ici révéler la folie du monde avec légèreté et humour, sens et poésie. Il fait appel à notre enfance, plongée dans nos imaginaires ; notre adolescence, période où nous avons eu envie de quitter père et mère pour faire le tour du monde en scooter ; et notre vie d'adulte, manquant souvent d'espaces pour improviser. Mais il nous rappelle que "nous vivons tous dans un rêve éveillé".Quand on est sans les mains et en danseuse, ça passe plus vite.
Il nous tutoie, nous propose une histoire humaine tout en titillant nos rêves enfouis. Il malmène cet "art de la parole" dont on parle tant. Il bannit le traditionnel "Il était une fois" pour mieux nous plonger dans son univers et nous expliquer ce qu'exister veut dire.
Conteur pour adultes, raconteur à des oreilles indigènes et souvent incrédules, réciteur pour oublieurs de rêves, voila la dure mission que Pépito Matéo s'impose. Avec succès.
L'histoire n'a ni queue ni tête ni pieds, Pépito Matéo se jette sans les mains, et c'est nous qui dansons.
"Mais est-ce bien raisonnable de raconter tout ça à des oreilles indigènes ?"Pépito Matéo décide de nous raconter une histoire vraie, la première aventure de sa vie d'adulte, où toute ressemblance avec des personnes existantes est pure vraisemblance... (sauf pour le passage avec le dragon).
Pépito Matéo pédale dans un récit déjanté, une quête quasi-autobiographique, une histoire poético-burlesque. Comme s'il nous permettait de libérer nos rêves inexprimés, nos envies d'enfant, enfermé dans notre chambre, à jouer avec des amis imaginaires et à se raconter des histoires rocambolesques en y croyant fermement. "On dirait qu'on est sur un vélo, mais volant, et puis on vivrait dans un monde sans mamans ! Et moi, j'aurais un poney !" Et puis tout serait possible, parce que chacun veut y croire, accroché aux lèvres de Pépito. Qui pédale en danseuse mais conduit les mots avec précision.
Il faut battre son père tant qu'il est encore chaud.
Avec proximité et interaction, il s'adapte à son public, grands enfants que nous sommes, et arrive à sonder ce qui nous fait frémir. Et rire.
Il sait ici révéler la folie du monde avec légèreté et humour, sens et poésie. Il fait appel à notre enfance, plongée dans nos imaginaires ; notre adolescence, période où nous avons eu envie de quitter père et mère pour faire le tour du monde en scooter ; et notre vie d'adulte, manquant souvent d'espaces pour improviser. Mais il nous rappelle que "nous vivons tous dans un rêve éveillé".Quand on est sans les mains et en danseuse, ça passe plus vite.
Il nous tutoie, nous propose une histoire humaine tout en titillant nos rêves enfouis. Il malmène cet "art de la parole" dont on parle tant. Il bannit le traditionnel "Il était une fois" pour mieux nous plonger dans son univers et nous expliquer ce qu'exister veut dire.
Conteur pour adultes, raconteur à des oreilles indigènes et souvent incrédules, réciteur pour oublieurs de rêves, voila la dure mission que Pépito Matéo s'impose. Avec succès.
L'histoire n'a ni queue ni tête ni pieds, Pépito Matéo se jette sans les mains, et c'est nous qui dansons.
Au Off d'Avignon, du 8 au 27 juillet 2012 (relâche le 17 juillet), à 12h30 à la Manufacture.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire