tag:blogger.com,1999:blog-49144430267270129072024-03-13T01:05:03.107+01:00Si j'étais debout sur ma tête"Incertitude, ô mes délices
Vous et moi nous nous en allons
Comme s’en vont les écrevisses,
À reculons, à reculons."
Guillaume ApollinaireClaire et Mariehttp://www.blogger.com/profile/08680055290015329812noreply@blogger.comBlogger191125tag:blogger.com,1999:blog-4914443026727012907.post-67532943609728588472014-02-03T14:17:00.003+01:002014-03-19T10:28:36.732+01:00Marionnettes trop humaines : Ibsen à la Colline servi par Braunschweig
Avec Le Canard sauvage (1884), cinquième pièce du dramaturge Henrik Ibsen à laquelle il s'attelle, Stéphane Braunschweig, le directeur du théâtre de la Colline (Paris 20e), poursuit efficacement son job : donner chaire à des œuvres qui
dissèquent les âmes, les culpabilité des fils, les bassesse de pères ou la médiocrité des maris.
Photographe de son état et Mariehttp://www.blogger.com/profile/15907772686976224309noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4914443026727012907.post-38420701848336351002014-01-09T10:36:00.002+01:002014-01-20T08:25:19.488+01:00Sombre dimanche, d'Alice Zeniter
Sombre dimanche est une vieille chanson
hongroise
dont la légende dit qu'elle fut
interdite car elle poussait les gens au suicide.
Alice Zeniter, lauréate du livre Inter
2013, a emprunté ce titre pour son dernier livre, un roman
initiatique qui cache sa mélancolie sous une délicate poésie.
Au bord des rails, les
générations d'Imre se succèdent. Le dernier en date rêve
de sortir du Mariehttp://www.blogger.com/profile/15907772686976224309noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4914443026727012907.post-29910259274685444742013-10-24T10:07:00.000+02:002013-10-24T10:08:31.345+02:00Jean-Claude Grumberg, en synthèse
Les "ufs" sont, chez Grumberg, les juifs dont on a daigné l'identité. Exilés, morts dans les camps, fertilisant de la terre d'Auschwitz : en cinquante ans d'écriture, Grumberg a fait revivre ces fantômes, sans pleurnicherie. Comme une bande annonce, Chez les Ufs -Grumberg en scènes invite à découvrir les textes de ce dramaturge populaire, sprituel et joyeux. Au Mariehttp://www.blogger.com/profile/15907772686976224309noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4914443026727012907.post-62431650000938184112013-10-21T14:05:00.000+02:002013-10-22T09:01:17.650+02:009 mois ferme : Albert Dupontel, clowns naïfs et réalisateur facétieux
Avec 9 mois ferme, Dupontel partage une fois de plus son humour déjanté et sa bonne humeur barrée. Devant sa caméra, il donne la réplique à Sandrine Kiberlain, juge pète-sec enceinte d'un débile léger. Un duo qui fait hurler la salle de rire... Verdict pour ce film : y courir.
Ce film pourrait être intitulé "le Bête et la Douée" : elle, magistrate brillante Mariehttp://www.blogger.com/profile/15907772686976224309noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4914443026727012907.post-7302939569144735752013-09-23T10:03:00.002+02:002013-10-21T14:07:46.408+02:00Vies de courage.. : L'Annonce de Marie-Hélène Lafon
En
ces temps rudes pour l'agriculture, l'amour est bien peu souvent dans
le pré. Avec la délicatesse qui lui est coutumière, Marie-Hélène
Lafon met en scène dans L'Annonce (Buchet-Chastel, 2009) un couple que rien ne devait assortir dans un pays écrasé
par le poids des années passées. Lumineux.
Fermier
du Cantal, Paul a longtemps rêvé d'une femme. Non d'amour – on
n'oserait- mais Mariehttp://www.blogger.com/profile/15907772686976224309noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4914443026727012907.post-25253601322077179582013-09-20T16:59:00.003+02:002013-10-21T14:08:02.339+02:00Ozon, fenêtre sur corps...
Présenté
au dernier festival de Cannes, Jeune et Jolie met en scène une
lycéenne mineure d'un milieu parisien aisé se prostituant sans
raison économique. Filmant les corps avec précision, François Ozon crée l'ambiance érotique dérangeante qu'on lui
connait, aidé largement par la jeune et jolie Marine Vacth
C'est
Isabelle ou Léa. Isabelle pour le lycée, les parents, les petits
amis, Mariehttp://www.blogger.com/profile/15907772686976224309noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4914443026727012907.post-65049586431479844532012-11-15T13:14:00.000+01:002013-09-23T11:10:06.251+02:00Tété épisode 2 : Quitte à être généreux...
Mercredi 7 novembre 2012. Après quelques jours de tweets acharnés pour faire partie des heureux chanceux, 5 joyeux tweetos sont invités à une masterclass guitare avec Tété. Plus moi, qui n’ait pas touché une guitare depuis mes folles années scoutes. Mais je vais jouer du clavier… de téléphone portable.
Jeudi 8 novembre 2012. Rendez-vous est pris à 18h30 au Studio Bleu, dans le 10e Sabrinahttp://www.blogger.com/profile/13670620019319505587noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4914443026727012907.post-39981267452986693602012-11-01T20:17:00.003+01:002013-09-23T11:10:06.249+02:00"César doit mourir", épopée en prison<!--[if gte mso 9]> Normal 0 21 false false false FR X-NONE X-NONE MicrosoftInternetExplorer4 <![endif]-->
Ours d'or au dernier Festival de Berlin, "César doit mourir" est le film d'une mise en scène de théâtre au sein d'un quartier de haute sécurité d'une Sabrinahttp://www.blogger.com/profile/13670620019319505587noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4914443026727012907.post-13884989747438782292012-10-17T19:00:00.000+02:002013-09-23T11:10:06.246+02:00Tété : invitation virtuelle pour rencontre irréelle<!--[if gte mso 9]> Normal 0 21 false false false FR X-NONE X-NONE MicrosoftInternetExplorer4 <![endif]-->
Tété est auteur, compositeur et interprète. Il ballade une musique pop-folk à coups de guitare funky et de groove communicatif. En pleine préparation de Sabrinahttp://www.blogger.com/profile/13670620019319505587noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4914443026727012907.post-44312962253041032312012-09-25T17:19:00.001+02:002013-10-21T14:08:16.835+02:00Les enfants de Belle Ville, une tragédie téhéranaise
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mso-padding-alt:Mariehttp://www.blogger.com/profile/15907772686976224309noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4914443026727012907.post-37547764616181843072012-09-10T10:21:00.000+02:002012-09-10T10:33:21.838+02:00Réanimation : Cécile Guilbert au chevet d'un bel endormi
Dans ses valises, la maladie d'un
proche peut amener, autant que l'abattement, la possibilité de rompre
les habitudes, l'opportunité d'une nouvelle vie, rafraîchie. Le
sujet du roman de Cécile Guilbert, Réanimation, promettait un livre passionnant.
Dans sa critique, le Monde des livres (auquel collabore Cécile
Guilbert) le qualifie de "tonique". Le Parisien lui donnerait le prix Femina... On Mariehttp://www.blogger.com/profile/15907772686976224309noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4914443026727012907.post-41007807636465423462012-08-02T13:27:00.004+02:002012-09-09T15:47:12.057+02:00Le choix de Barbara : humains dans le vent, en RDA
L'été, Paris, tranquille, donne l'occasion d'aller voir dans de petites salles les grands films loupés ces derniers mois. Chronique de Barbara, un film de Christian Petzold (sorti en mai 2012) sur l'Allemagne de l'Est au début des années 80 : la société de surveillance de la RDA, l'attrait de la liberté et de l'opulence qu'offre l'Ouest, les choix qu'il faut faire, entre les deux.
Mariehttp://www.blogger.com/profile/15907772686976224309noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4914443026727012907.post-2793484356623549452012-07-28T15:05:00.002+02:002012-07-28T17:01:53.168+02:00Lettre d'amour à Camille, après son concert aux Nuits de Fourvière
Camille, épouse-moi.
Pour ta voix. Que tu utilises comme un instrument, que tu contrôles parfaitement et dont tu fais ce que tu veux. Que tu malmènes parfois. Grave puis aigüe. Éraillée aussi.
Pour les moments où tu chantes a capella, moments de grâce et de poésie intenses.
Pour ta musique. Si particulière, si poussée dans les expériences que tu tentes, partagée entre instruments, Sabrinahttp://www.blogger.com/profile/13670620019319505587noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4914443026727012907.post-16915118579634166342012-07-24T16:41:00.002+02:002012-07-24T16:49:06.338+02:00Bonheur titre provisoire, ou le malheur théâtral
Ça commence par une question : c'est quoi le bonheur ? Chacun à leur tour, Pauline, Paul et Alain s’interrogent et le mettent à l'épreuve, inspirés par Robert Misrahi, Spinoza, Koltès, Claudel, Montaigne…
Comment dire le bonheur, comment l’éprouver ici et maintenant alors que le monde souffre ? Pourtant, si désespoir et indignation planent, l’idée du bonheur persiste : «Sabrinahttp://www.blogger.com/profile/13670620019319505587noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4914443026727012907.post-92065744808661241282012-07-17T00:20:00.002+02:002012-07-24T16:43:26.285+02:00Pépito Matéo, ou comment conduire les mots "sans les mains et en danseuse"
"Tout est arrivé à cause de cette satanée histoire... A l'aube, j'ai dû quitter une fois pour toute l'enfance, sur mon chemin de Compostelle à moi... A l'heure qu'il est, je n'en suis toujours pas revenu... Faut dire qu'entre temps on m'a piqué mon vélo... Ce qui fait que je suis encore loin d'être arrivé, car comme le dit la sentence : "Celui qui, en partant de zéro, n'est arrivé à rien, Sabrinahttp://www.blogger.com/profile/13670620019319505587noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4914443026727012907.post-20617370897087374512012-07-07T15:51:00.001+02:002012-07-07T15:56:30.209+02:00"Sibérie" d'Olivier Rolin
Parmi les textes que regroupe l’ouvrage Sibérie d’Olivier Rolin, trois étaient initialement destinés à une publication dans le Monde,
jusqu’à ce qu’ils soient évincés de ses colonnes par l’actualité des
attentats du 11 septembre 2001 : de l’Est à l’Ouest, quand l’Histoire
chasse l’Histoire. Dans l’entretien qu’il nous a accordé pour parler de
cet ouvrage publié aux éditions Inculte, Clairehttp://www.blogger.com/profile/01477461342983580452noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4914443026727012907.post-76753941773944579742012-05-14T17:07:00.000+02:002012-05-14T17:10:16.282+02:00"Des chaussures pleines de vodka chaude" ou des garçons en Russie : Zakhar Prilepine
Avant de devenir un écrivain à la mode, Zakhar Prilepine a été vigile dans une boîte de nuit, manutentionnaire, engagé volontaire dans les deux guerres tchétchènes… Il a également été responsable régional du Parti national-bolchévique jusqu’à son interdiction par l’actuel pouvoir : on imagine aisément qu’une telle vie ne manque pas de matière romanesque. Au point d’ailleurs qu’il apparaît dansClairehttp://www.blogger.com/profile/01477461342983580452noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4914443026727012907.post-42452687732702533552012-04-26T17:59:00.000+02:002012-04-26T18:06:56.711+02:00« Tangente vers l’est » : une jolie prose de Maylis de Kerangal
Avec une quinzaine d’autres écrivains français, Maylis de Kerangal a pris le Transsibérien à l’occasion de l’année France-Russie 2010. Pour ce voyage officiel organisé par l’Institut français, le train avait été rebaptisé Blaise Cendrars. De cette drôle d’entreprise littéraire, la plupart tireront un récit de leur voyage (Dominique Fernandez), des considérations historico-politiques (Clairehttp://www.blogger.com/profile/01477461342983580452noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4914443026727012907.post-2750127343207944122012-04-06T12:22:00.004+02:002012-04-06T12:34:18.577+02:00« Littérature, politique » d’Olivier Rolin : plutôt l’une que l’autre« Si le roman devait mourir (…) c’est un peu la civilisation et l’intelligence qui vont crever », c’est ainsi qu’Olivier Rolin exposait sa pensée dans l’émission Apostrophes consacrée à l’art du roman, en 1987. Vingt ans plus tard, dans un essai intitulé Littérature, politique, il parle avec amour et conviction des auteurs de sa bibliothèque comme une démonstration de la richesse Clairehttp://www.blogger.com/profile/01477461342983580452noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4914443026727012907.post-49304459070660198962012-04-03T19:30:00.004+02:002012-04-03T19:35:32.663+02:00« Banquises » de Valentine GobySélection du Grand prix des lectrices de ELLE 2012Banquises n’est pas un mauvais livre : l’écriture et plutôt dense et bonne, les personnages psychologiquement recherchés et vraisemblables, l’intrigue non dénuée d’intérêt. Pourtant, quelque chose fait que l’on s’ennuie dans le dernier roman de Valentine Goby : quelque chose fait défaut.Sarah a vingt deux ans quand, suite à la mort de sa meilleureClairehttp://www.blogger.com/profile/01477461342983580452noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4914443026727012907.post-42350030459492256362012-03-30T16:16:00.011+02:002012-03-31T15:25:15.202+02:00« Inconnu à cette adresse » à voir à Palaiseau1932-1934. Une correspondance fictive entre deux amis, un Allemand et un juif Américain, évoque la montée du nazisme et les questions, politiques et morales, de liberté et d’indépendance d’esprit. Mis en scène par la compagnie Hydre productions, le best-seller de Kathrine Kressmann Taylor (1903-1996), "Inconnu à cette adresse", sera proposé à Palaiseau (91) en mai.Grands amis, Max et Martin ont Mariehttp://www.blogger.com/profile/15907772686976224309noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4914443026727012907.post-39212867411078928732012-03-29T13:44:00.002+02:002012-03-29T13:47:46.680+02:00Lettre à ma mère au Lucernaire : de la banalité du mal familialÀ voir actuellement au Lucernaire (Paris 6e) : Lettre à ma mère, le superbe texte de Georges Simenon adapté et joué par Robert Benoit. Critique à lire sur Les Trois Coups, le journal en ligne du spectacle vivant.Mariehttp://www.blogger.com/profile/15907772686976224309noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4914443026727012907.post-57685173120700970352012-03-26T19:35:00.003+02:002012-03-26T19:40:43.277+02:00« Touriste » de Julien Blanc-GrasSélection du Grand prix des lectrices de ELLE 2012Il faut se souvenir de Simone de Beauvoir relatant dans La Force de l’âge son voyage touristique à Naples : « Chaque matin des wagonnets à crémaillère hissaient au sommet du Vésuve une cargaison d’Américains », déjà. Et la démocratisation du tourisme n’a plus jamais cessé, ainsi naquit le touriste moderne, qui pour quelques centaines d’euros Clairehttp://www.blogger.com/profile/01477461342983580452noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4914443026727012907.post-4849379348008532842012-03-19T10:26:00.004+01:002012-03-19T10:40:47.006+01:00« Les revenants » de Laura KasischkeSélection du Grand prix des lectrices de ELLE 2012On peut penser qu’il y a, dans ce roman, trop de clichés : un campus américain du Midwest avec de beaux et jeunes gens, un irrévocable drame amoureux, des histoires de coucheries à l’origine de pâles scandales ; trop de personnages : des élèves et leurs parents, des professeurs et leur famille. Presque trop d’histoires… Et pourtant, c’est avec uneClairehttp://www.blogger.com/profile/01477461342983580452noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4914443026727012907.post-27139859380840833022012-03-14T18:19:00.010+01:002012-03-19T10:42:32.040+01:00"Ce qu'il faut expier" d'Olle LönnaeusSuffit-il de s’être juré de ne jamais revenir à un endroit pour le laisser définitivement derrière soi ? Olle Lönnaeus, auteur suédois, choisit la petite ville dont il est natif, Tomellila, comme lieu de ses romans ; son dernier polar, édité chez Lina Levi, ne fait pas exception. Mais davantage, qu’un décor, cette petite ville devient un laboratoire des tourments humains. Si la petitesse du bourgClairehttp://www.blogger.com/profile/01477461342983580452noreply@blogger.com0